Radio Castor

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francophonie

Chronique de la chanson française, épisode 24, encore un petit tour du monde en chansons…

D’Europe, d’Afrique, d’Amérique ou d’Asie, nous recevons de partout des pépites de chansons en français.
Ce sont de longs et bons moments d’écoute, et il est vraiment injuste que nous ayons écarté tels ou tels, mais qui irait écouter une playlist de 500 titres…
Alors bien sur, il y a une part de chance car notre humeur change chaque jour, et c’est elle qui forge notre jugement et donc nos choix.
On essaye finalement de se poser la question, referais-je le même choix la semaine prochaine, ou la semaine dernière ? Et à 3 (bientôt 4), on est pas forcément toujours d’accord.
En attendant, cette sélection de février est variée et grandiose. Il y en a pour tous les goûts (ou presque), alors, régalez-vous…

A écouter sur nos playlists !

Guillaume Muller : “Apprends-moi le bonheur”

Enfant de la génération 90, Guillaume Muller est à Libourne, en Gironde, mais il quitte rapidement le nid familial pour la capitale avec un objectif : vivre de sa passion artistique.
Artiste aux multiples facettes, il s’épanouit autant dans le théâtre, que le cinéma ou la chanson. Il teste, explore et touche à plusieurs domaines, tels que le travail en studio, le coaching pour de jeunes artistes, le journalisme, le théâtre, etc.
Composée par Guillaume et écrite par son partenaire de scène (Bernadette de Lourdes) et ami, Daniel Defilipi, « Apprends-moi le bonheur » est une chanson très personnelle.
Véritable cri du cœur sur le besoin viscéral d’être heureux, elle fait écho au vécu de Guillaume, qui a souffert d’un grand manque de soutien lors de moments difficiles.
C’est le titre le plus rock de son dernier EP, « ALB », et il s’écoute à la manière d’un texte tout droit sorti du cœur.

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Space Alligators : “London Tropical”

Nous avons découvert une nouvelle forme d’Aline : Space Alligators !
D’ailleurs, Space Alligators, London Tropical, qui eut cru qu’ils avaient leur place dans une rubrique sur la francophonie ? Et bien si. Si, si !
Avec London Tropical, les « Beach Boys du Nord » comme les surnomme la presse locale, bouleversent leurs habitudes et font se trémousser la capitale anglaise au son d’une pop française malicieuse.
Comme un clin d’œil aux enjeux d’aujourd’hui, cet hymne lumineux embrasse ici avec élégance l’optimisme et l’espoir.
« London Tropical » est une chanson qui évoque un Londres exotique où l’on croise des crocodiles dans le métro, cueille des cocos sur Abbey Road et profite du soleil avec des ombrelles et des chemises à fleurs.
Une ambiance tropicale mêlée à l’histoire de la ville, illustrée par Big Ben et la Garde nationale en shorts.
« London Tropical » est le premier single de l’album auto-produit annoncé en avril.
Véritable bouffée d’air frais, ce quatuor du Nord répand avec ardeur une pop mordante et accrocheuse édulcorée d’harmonies vocales ensoleillées.

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Whities : “Redhot”

Originaire de Colmar, Whities (aka Xavier Da Conceicao), est un Auteur/Compositeur/Interprète qui flirte entre la pop, l’électro et le funk dans un univers acidulé, sucré et un brin décalé !
C’est en 2011 après son arrivée à Lille qu’il crée son pseudonyme, qui joue sur la référence à la couleur blanche (la neige) et le « ies » de sixties et de seventies mais aussi avec sa manie de se balader toujours en slip dès qu’il en a l’occasion. Déjà tout un programme !
Whities a su développer un style et une énergie qui lui sont propres, et c’est sur scène qu’il se forge à travers de multiples concerts dans toute la France et en Europe.
Il raconte « la folie belle » de la vie, et le coté parfois fébrile de celle-ci, les humeurs planantes et changeantes de nos jours à travers la fraicheur d’une pop-électro aux antipodes de ce que l’on a l’habitude d’entendre, fédèrent l’amour et la liberté d’être qui l’on est.
Défini comme un « Ovni » avec sa signature vocale et son look, Whities se veut moderne pour un public de 7 à 77 ans.
La chanson « RedHot » est bien un titre français, comme il ne l’indique pas… célèbre la beauté et la séduction à travers des références historiques et contemporaines, mettant en avant l’attrait intemporel et la sensualité de ses sujets.

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Adahy : “Si seulement”

Adahy parcourt, explore, analyse et écrit la tourmente d’un monde qui part en vrille pour dessiner son propre paysage, dans lequel dansent voix rocailleuse, lignes de basse exaltantes et synthés mélodieux.
En divergence avec son genre de naissance, yel transpire une pop hypersensible et doucement vénère, pour révolter les âmes et apaiser les cœurs qui se sentent seuls aussi.
Quelque part entre cris de rage et pleurs désemparés, Adahy panse la vie qui brûle sur Terre, et dans un torrent d’émotions, cartographie le monde d’après.

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Baz : “Les Ombres”

« Baz », surnommé ainsi depuis l’adolescence, incarne une version plus puissante de lui-même, l’architecte de sa musique.
Il raconte sa génération, entre joies, combats, déshonneurs, amitié et fête, jonglant entre l’enfance révolue et le monde adulte à retarder.
Sa musique dark pop mêle synthés modulaires, pianos envoûtants et basses vibrantes, inspirée par ses débuts dans des chœurs d’enfants.
Ses chansons, tels des chapitres de vie, explorent le pouvoir de l’amour et de l’amitié face à la violence humaine et la résilience.
« Les ombres » aborde la notion de résilience, et questionne les errements des hommes, la masculinité qui crée les monstres, l’incitation sociale à se relever vite de traumatismes passés qui semblent insurmontables ainsi que la place que l’amour et l’amitié peuvent jouer dans ce processus.

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Akm : “Jour De Pluie”

D’origine corrézienne, Akm est une jeune artiste de 25 ans basée maintenant à Bordeaux.
Auteure-compositrice-interprète, elle trouve les mots et les notes pour évoquer les états d’âme souvent mélancoliques d’une jeune femme de son temps.
Son ADN : de la pop française, sensible et pétillante.
Entre morceaux acoustiques et pop entrainante, les concerts d’Akm sont des moments suspendus où l’héritage de la chanson française vient côtoyer la nouvelle scène.
Elle fabrique de ses mots une Pop-Française tendre et remplie d’émotions, et prouve que chanter, c’est faire rimer héritage et originalité.
« Jour De Pluie » est un titre qui a un an, mais comme Akm vient de sortir pour l’illustrer un clip drôle et sensible célébrant le chemin de la résilience, on l’a sélectionné pour vous le faire découvrir.

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Stéphane Vieira : “Buveur De Rêves”

Auteur-compositeur et interprète de chansons dîtes « à texte », mais aussi musicos-thérapeute, basé à Bayonne dans le sud-ouest de la France, Stéphane Vieira est un homme sensible.
Comme un “buveur de rêves”, il capte les humains qu’il croise, il capte leurs rêves, leurs mots, leurs gestes, leurs regards,…
Il s’abreuve de leurs paroles, pour conter en chanson leurs petites histoires de vie. Tantôt magiques, tantôt tragiques.
Du bout des doigts, il compose en faisant rouler des petits grains de fantaisie qui rendent sa musique un brin philosophique.

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Monseigneur : “Nous ne vieillirons pas ensemble”

Monseigneur est un quatuor originaire de Liège en Belgique, affirmant sa volonté de surmonter les barrières de la production musicale classique, qui s’offre une liberté totale de création et de production.
Totalement auto-produit, le groupe revendique son autonomie créatrice en proposant une musique en français dans le texte dont les influences font le grand écart entre Led Zeppelin et Alain Bashung.
Monseigneur revendique ses guitares acérées, à découvrir dans leur premier titre, « Nous ne vieillirons pas ensemble ».

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Milla : “Courbes”

Née à Martigny en Suisse, Milla est une auteure-compositrice-interprète à l’univers musical habité et poétique.
Mais pas que, elle est aussi passionnée de peinture et de littérature.
C’est une artiste accomplie qui à travers « Courbes » (co-écrit avec Jérémie Kisling) nous offre un texte magnifique tout en nuances.
Les courbes symbolisent les idées et les repères, la course effrénée entraîne la perte. Rien n’est prévisible, les mots glissent, les souvenirs s’échappent. La patience est clé, laisser passer l’eau apaise la colère. Laisser le vent balancer les souvenirs, tout en laissant tourner la Terre. Les courbes des baisers évoquent l’incertitude et l’importance de la chance.

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Atémi : “Trop Souvent”

Atémi est un duo d’auteurs-compositeurs-interprètes canadien offrant une musique québécoise rassembleuse, qui rejoint les gens, traitant de sujets communs, racontés et interprétés avec sincérité et authenticité.
Entourés de musiciens fabuleux, le duo composé de Véronique Plamondon et François Guay, nous offre « Trop souvent », une belle analogie entre la vie et une partie d’échec.
Le duo explique que comme sur un échiquier, chaque décision entraîne une conséquence, une réaction en chaîne et un impact sur les prochaines décisions à prendre. Bien que certains choix mènent parfois au regret, il est souvent impossible de revenir en arrière, un peu comme les pions d’un jeu d’échecs.
Cette nouvelle chanson est le premier extrait d’un album qui paraîtra en novembre prochain et qui s’intitulera « Jouer avec le temps ».

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Ella Vincent : “Coup après coup”

Ella Vincent est une chanteuse, compositrice et interprète tout droit venue de Rouen.
Elle pétille dans nos oreilles en proposant une pop française dynamique et accrocheuse.
Elle est influencée par les artistes des années 80 tels que Michel Berger, France Gall, Balavoine et de son temps comme Ed Sheeran, Sia ou Lady Gaga, sans oublier ceux qui nourrissent la scène française comme Juliette Armanet, Pierre De Maere ou encore Julien Doré.
Mais ce qu’elle aime surtout : la langue française. Celle de son pays, de ses rêves et de son quotidien. Une langue qu’elle désire défendre de tout son cœur à travers ses chansons.
« Coup après coup » porte un message d’espoir à tous ceux qui se battent au quotidien pour différentes causes, que ce soit contre la maladie, pour leurs enfants ou pour atteindre des objectifs personnels ou professionnels.

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Severine Casati : “Coup d’poignard”

Artiste franco-américaine, Séverine Casati navigue entre les mondes de la musique avec une profondeur émotionnelle qui captive.
Influencée par des icônes telles que Portishead, Cat Power, Florence + the Machine et Nina Simone, Séverine tisse une musique riche et éclectique.
Sa soif d’aventure la mène du Mexique au Québec avant qu’elle ne pose ses valises à New York, où elle enregistre son premier album solo en 2018, ‘Feel the Rain’.
De retour en France après 10 années à New York suite à la pandémie, elle écrit et compose « Coup d’poignard », une ballade piano/voix/batterie, une variété française aux doux accents de pop, un cri après un dur retour à la réalité, une prise de conscience soudaine et brutale, et pourtant ornée d’un espoir bien présent.

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Emma Siaud : “23 Septembre”

Emma Siaud, originaire de Nouvelle-Calédonie, a grandi en luttant contre l’ennui. Inspirée par le piano maternel et des artistes allant de Chopin à Amy Winehouse, elle crée des chansons, explore le jazz et les musiques latines au conservatoire, puis se tourne vers l’entreprenariat en métropole pour élargir ses horizons.
« 23 Septembre » nous parle des moments où nous perdons pieds sans trop savoir pourquoi et du fait que cela peut paraitre parfois nécessaire.
Emma révèle : « C’est la 1ère chanson où il y a de moi dans chaque élément ! « 

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Garz : “Grand Piano”

Après des années d’activisme musical entre Paris et la Normandie, Matthieu Garczynski, aka Garz, a affiné sa plume et ses compositions vers les sonorités d’un rétro-futurisme étrangement funky qui croise l’héritage d’une profonde culture de la chanson française avec celui de la new wave et de la synth pop.
Sa musique a sans doute autant à voir avec les BO de John Carpenter qu’avec la folie géniale de Philippe Katerine.
Avec « Grand piano », Garz ouvre un nouveau cycle, plus intimiste, après une trilogie d’albums un peu psychés (« Issues » 2014 / « Au bord de la » 2018 / « Barré » 2022).
L’artiste remonte à la source pour mieux prendre le large et délivrer un émouvant hommage au piano maternel qui accompagna les premières ritournelles de son adolescence.

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Cigale : “Liza”

Il peut vous arriver de rencontrer ce groupe qui aime arpenter les rues de Toulouse avec ses instruments.
Le projet musical Cigale émerge de la rencontre de Clément (écriture-guitare-chant), Raphaël (trompette), Kilian (basse) et Arthur (percussion).
Ils partagent des histoires aux textes poétiques au goût d’asphalte et de rudéral.
Cigale prête une attention particulière à l’harmonisation de ses morceaux aux couleurs Jazz et Folk, ainsi que Reggae et Ska, et vous invite dans un univers aux teintes littéraires, parfois sombres, traversé çà et là de douces éclaircies.
« Liza » est un morceau extrait de leur premier EP, « Ataraxie ».

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Marine Manassian : “Tu brûles à chaque instant”

Née à Erevan, Marine Manasian a quitté très jeune l’Arménie. Pour surmonter la douleur de l’exil, elle se tourne très vite vers la musique et commence à composer des chansons. Pour elle, la musique est ainsi devenue son nouveau foyer.
Avec « Tu brûles à chaque instant » Marine Manasian ouvre la porte à son public francophone. Après un album consacré à l’Arménie dont elle représentait le pont musical et culturel, elle décide de nous embarquer dans son univers avec une version française du single « Varvum Es Marmand ».
Projet ambitieux, mais épris de liberté, son dernier album vient tisser des liens forts avec les nouvelles générations.
À la fois personnel et généreux, son nouvel opus est un lien culturel, un pont avec l’Arménie, un retour à la maison dont elle a décidé de creuser elle-même le chemin.

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Moiira : “Tu Marches Droit”

M o ii r a, autrice-compositrice-interprète, est une artiste, une musicienne, qui porte une musique pop teintée de musique celtique.
Une Pop Celte, ancrée dans son temps, fruit de ses influences mêlant musique traditionnelle avec des artistes comme Loreena Mckennitt ou Cara Dillon et la Pop du groupe irlandais The Corrs.
Chanteuse mais aussi flûtiste, elle met en avant ses flûtes irlandaises comme instruments de prédilection dans ses morceaux.
Au côté de la flûte irlandaise, des tambours celtiques, d’une voix combative sur une prod pop moderne, Moiira délivre un message à ceux qui doutent : « Ne doute pas, tu le vois, tu marches droit. »
« Tu Marches Droit » est son premier single dans ce style Pop Celte, préfigurant un EP en préparation.

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Noémi Madeleine : “À deux”

Noémi Madeleine (aka Noémi Parenteau-Comfort), est une auteure-compositrice-interprète bilingue folk indépendante, originaire d’Ottawa.
Son style est inspiré à la fois de la chanson française, du folk et du country ainsi que du lyrisme de ses racines en musique classique et comédie musicale. Sa musique qu’elle décrit comme folk lyrique s’inspire d’artistes comme Cœur de pirate, Juliette Armanet, Pomme, The Wooden Sky et Joni Mitchell.
Mettant en vedette le violon et un refrain accrocheur, la chanson « À deux » évoque une relation profonde où l’unité et la complicité sont primordiales.
Les paroles expriment un lien indéfectible entre deux personnes, prêtes à affronter ensemble les défis de la vie.
Malgré les obstacles, l’amour et la connexion émotionnelle les guident vers un avenir commun plein de promesses.
« À deux » est le premier single de son EP folk indie « Ces mots » annoncé en mai 2024.

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