2023 est morte, vive 2024.
Et on peut dire que l’année commence bien.
C’est entre une prise de sirop pour la gorge et une tonne de kleenex (et oui, c’est l’hiver…) que nous avons réussi tous les trois à finir notre sélection pour ce mois de janvier.
De plus en plus nombreux, de plus en plus variés, la qualité est au rendez-vous, et on aurait sans problème pu vous présenter 50 titres de plus (vous les retrouverez quand même dans nos différentes playlists…), mais il faut bien faire un choix !
A écouter sur nos playlists !
Roxane Bizarre : “Mon Tempo”
Roxane Bizarre est un duo de blues psychédélique.
La rencontre de Roxane et de Théo.
Roxane Bizarre est une femme qui boit du whisky et chante du blues. Une anti diva, inadaptée chronique, atteinte d’un certain nombre de troubles non répertoriés.
Mais rassurez-vous elle se soigne. Grâce à la musique.
Ses chansons sont des kaléidoscopes de névroses et de rêves, de jeux de mots bizarres, d’aventures intemporelles, aussi tragiques que burlesques.
Théo Cormier est un guitariste, fan inconditionnel des Beatles.
Ensemble, ils composent un répertoire de chansons françaises fortement teintées de culture anglo-saxonne, invoquant tantôt la pop britannique, tantôt le rock’n’roll et ses racines comme le skiffle ou le dixieland.
« Mon Tempo » est un titre dansant et énergique aux couleurs du jazz de la Nouvelle Orléans.
A mi-chemin entre les Allman Brothers, Etta James et Jacques Higelin, « Mon Tempo » invoque le dixieland jazz et le rock’n’roll qu’il marie à la culture française par le texte.
Le titre est accompagné d’un clip inspiré des films muets des années 1920.
Joémi : “Alibi 501”
Joémi Le Québécois propose un projet original dans un style new country en français.
Avec une écriture spontanée et contemporaine, Joémi présente un univers québécois avec humour et audace à travers ses chansons.
On aime beaucoup les paroles que propose Joémi, et « Alibi 501 » ,’échappe pas à la règle, c’est une chanson remplie d’humour et de subtilités.
Au moins au temps que sa pochette…
Quand à la musique, le son country-rock résonne à merveille, et l’accent du Québec renforce autant le côté musical de l’interprétation, que le sens du texte.
Mancini : “Jouer”
Originaire de la région parisienne, Mancini (aka Franck Monsigny), est d’abord connu comme acteur de théâtre, de doublage, et surtout pour sa participation dans des films comme La Fille sur le pont ou Coco avant Chanel, mais surtout des séries comme Falco ou Demain nous appartient.
En tant que chanteur, « Jouer » est son 3ème single, laissant planer un léger ton de bossa nova.
Ses chansons sont clairement personnelles, et son talent de chanteur les sert autant que son talent d’acteur, délivrant dans chacune d’elles des sentiments et des émotions, au service d’une french pop toutefois plutôt commerciale.
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Chanson Cachées : “Au jardin”
Le Collectif parisien tournoyant autour de David-Johann Dray nous propose une jolie balade pour se ressourcer dans les jardins de Paris.
“Au jardin” est une chansons 100% acoustique autour des 4 voix et 4 cordes du groupe.
C’est un hommage entier à la chanson française que l’on tient à saluer, présent dans chaque étape de la construction de la chanson, des textes mettant magnifiquement en scène nos petits coins de verdure, la composition musicale, qui rappelle les grands de la chanson française, et l’interprétation, qui brille à la fois par sa diversité et son harmonie.
Chaton Laveur : “Nuit”
Brut et authentique, le duo belge Chaton Laveur, basé à Liège, opte toujours pour le chemin le plus court, bordé de rythmes répétitifs, de sonorités analogiques et de douces voix, en français, qui dévoilent aussi une part d’ombre.
Animal sauvage à l’instinct kraut pop, Chaton Laveur rôde dans les abîmes du minimalisme à la recherche de mélodies légères et enivrantes dont il fera sa proie.
« Nuit » est un morceau qui, sous ses accents pop, invite à l’introspection et saura parler à un public en quête de musique grisante et alternative.
Un jour, la nuit a disparu; Chaton Laveur cherche alors du sens dans l’obscurité qui les entoure.
Rythmes épurés et douces mélodies racontent ces soirées à se languir de retrouver la chaleur humaine.
Zack Avicenne : ”C’est fini”
Zack Avicenne est un artiste indépendant basé à Paris qui compose, enregistre, produis lui-même toutes ses chansons.
« C’est fini » transcrit la perte de la naïveté.
D’un début plutôt pop qui décrit un état proche du burnout et de l’épuisement mental que nous pouvons vivre parfois à certains moments de notre vie au travers de difficultés personnelles et professionnelles, la chanson évolue vers un style plus Jazz, plus profond, et interroge sur le sens général de la vie. Avec le temps, la colère s’apaise. Les rêves d’enfants dont parle Zack sont liés aux rêves d’accomplissement, autrement dit les rêves « inatteignables »
Los Pepes : “Passagers du vent” SH
Los Pepes est un groupe belge qui fait de la chanson française.
Depuis 2017, ces 6 rebelles à bretelles répandent la bonne nouvelle.
Leur objectif ? Faire bouger les gens et les idées, divertir sans abrutir, taper du poing sur la table tout en vous faisant taper du pied. Ils caressent l’espoir de dynamiser la chanson française en usant d’influences et de sonorités variées sans pour autant faire de la variété.
À l’heure des musiques éléctroniques et urbaines, Los Pepes peut sembler appartenir à une autre époque mais les thématiques abordées dans leurs chansons sont “on ne peut plus actuelles.”
Los Pepes c’est la preuve par 6 qu’on peut être rétro sans être ringard.
Longue vie à la guitare, longue vie à la trompette, vive l’humour noir et les journées de fêtes.
Passagers du vent » est une chanson qui parle de la vie et de la chance qu’on a de la vivre, que la vie ne se joue ni ne s’échange, mais qu’elle se vit et se danse, même si c’est sans importance.
Catleen : “Tourment”
Catleen (aka Katelyn Isaacson) est une chanteuse américaine qui chante en français pour notre plus grand plaisir, son accent donnant un charme supplémentaire à son interprétation.
« Tourment » est la chanson phare de son album qui porte le même nom, et qui offre 8 titres de pop et de variété se distinguant par des textes exquis, rempli de sensibilité, de délicatesse, non sans garder un certain humour.
Quand l’Amérique vient à la France avec autant de classe, c’est à saluer !
Jordan Deal : “Beau”
Originaire de Lyon, Jordan Deal nous emmène dans son univers nostalgique et fragile où sa voix aux sonorités féminines se joint à l’innocence de son regard sur le monde.
Écorché vif nourri d’espoir, sa musique fusion fait écho à son amour pour la chanson française.
La musique est omniprésente depuis son plus jeune âge mais c’est surtout aux cotés des grands artistes français dont il s’occupe en tant que maquilleur, qu’il la côtoie. C’est en 2019 qu’il comprend réellement toute sa force pour la musique et décide de lancer son propre projet un an plus tard.
Son premier single « Beau » est extrait de son prochain EP « L’empreinte ».
« Beau » est une réflexion sur la beauté universelle dans notre société.
Ce qu’on estime être beau et pour quelle raison.
C’est se demander « à travers qui » ? Quel prisme ? pour se libérer des dictats, des standards, des attentes.
Dynah : “Découpées”
Dynah, ce sont deux syllabes cueillies au sein du nom la musicienne Melody Linhart.
Venue de contrées acoustiques, jazz soul folk, la chanteuse fait Page blanche – du nom de son premier single – et entame une nouvelle épopée musicale, cette fois en français et portée par une électro-pop parfois minimaliste.
Elle explore la pop comme la vie, et confronte avec délice ses textes aux sonorités électroniques.
Dynah écrit ses chansons comme de la poésie, ou comme des pubs, avec des messages forts distillés en toute subtilité; elle assume : “La pop est un prétexte pour parler d’amour et de sensualité”.
« Découpées » évoque l’image des femmes dans les médias, la publicité, les réseaux sociaux dans lesquels on voit des « bouts » de femmes, des parties de corps, le physique en puzzle surreprésenté.
Midtempo et toute en textures électroniques, la chanson alterne entre la douceur dans les couplets et le trouble dans les refrains poussé par les saccades et chops de voix qui soulignent le propos.
Odham : “Je ne suis pas comme ça”
Odham un duo intergénérationnel et familial !
Caroline Chivé, autrice compositrice interprète, partage la scène, au piano ou à la guitare, avec sa fille Garance Socquet aux chœurs et aux percussions.
À travers leurs chansons, le tandem se plaît à nous conter des histoires qui racontent la vie, les gens, les états d’âme.
Avec beaucoup de poésie, mais non sans humour, Odham fait émerger le beau des tourments de l’existence.
« Je ne suis pas comme ça » est une chanson gaie qui évoque les gens discrets, ceux qui ne font pas d’esbroufe mais pour qui la vie n’ est pas toujours simple…
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Aimée Géante : “La Géante et la Ville”
Avec Aimée Géante, on entre dans un univers particulier celui des femmes et de leur rôle autour de nous.
Son premier single, « La Géante et la Ville », nous transporte dans un univers où la grandeur n’est pas seulement une dimension physique, mais aussi un symbole de force, d’élégance et d’indépendance.
Il s’agit du premier titre d’un album à venir, « La Grande Nation – La Femme Grande », qui célèbre la puissance et la beauté des grandes femmes.
Entrez dans la Grande Nation, où chaque femme a une histoire à raconter et chaque note est un message de force et d’inspiration.
Un chef d’œuvre engagé de la pop française.
Talek : “Guerrier sans détresse”
Talek est un auteur compositeur interprète français basé à Clisson, en Bretagne.
De la musique classique en passant par le métal, c’est désormais dans un autre genre bien distinct des précédents que Talek propose son univers.
Musicien depuis l’âge de 12 ans, le travail de composition a toujours été son centre d’intérêt dans cette passion artistique.
La chanson « Guerrier sans détresse » évoque la perception erronée de la vie, le choix, la lutte contre l’adversité et l’espoir de changement.
Elle encourage à surmonter les difficultés et à trouver la liberté intérieure.
« Guerrier sans détresse » emprunte des influences au rap alternatif et à l’électro pop.
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Vicomte : ”Prémices”
Formé par d’anciens membres du groupe YEL bien connu pour son côté énergique et ses mélodies captivantes, Vicomte allie mélodies, sonorités rock et textes inspirés, offrant une expérience musicale authentique.
Ce groupe Belge nous offre un rock français qui mérite le détour.
La musique de Vicomte mêle harmonieusement des influences acoustiques et électriques, reflétant la diversité des expériences musicales des membres.
Avec leur premier album « Prémices », Vicomte offre une authenticité et une fraîcheur, marquant leur entrée distinctive sur la scène rock.
“Prémices” est un opus rock soigneusement composé, aux paroles inspirées par l’évolution des relations humaines et des moments qui les façonnent.
Barnabé : “Amis”
Barnabé (Barnabé Dekeyser) est un artiste Belge qui nous a séduits par sa capacité à jouer avec les mots, pas seulement pour les faire rimer, mais surtout pour leur donner un sens profond qui va au-delà dune énumération de vrais et de faux amis…
« Amis » une chanson où l’amour des mots tend à rejoindre l’amour des gens, des amis, de retracer et rejoindre nos vies, si différentes et si semblables.
Il s’agit de la plage d’ouverture de son tout nouveau et 3me album, « Solitaire collectif », qui ne compte pas moins de 14 titres dont vous allez vous délecter.
Clément Julia : “Je connais une fille”
Originaire d’Albi, le jeune artiste, auteur compositeur de pop électro française Clément Julia « monte » à Paris où Il va écrire et mettre en scène, une création de théâtre contemporain, auto-biographique, dans laquelle il va également jouer, danser et chanter ses compositions.
Il danse, chante aussi sur plusieurs comédies musicales et joue dans des pièces de théâtre.
Puis, il décide de revenir à son premier amour : la musique. Il écrit, compose de nouvelles chansons, porte en lui un nouveau projet mais le même rêve depuis toujours : vivre de sa musique.
Son premier EP, « Prudence », regroupe 4 chansons dédiées à sa famille : une pour sa mère, une pour son père et une pour chacune de ses sœurs.
A vous de deviner pour qui est « Je connais une fille »…
Klime Kovaceski : “НИКОЛА / NICOLA (Part 1)”
Klime Kovaceski a créé un projet, Kovaceski Music, auquel participent des musiciens du monde entier.
Ce projet est unique dans son approche, les musiciens, qui vivent aux quatre coins du monde, sont enregistrés en direct sur place.
« Nicola » est extrait de l’album « Dualities », sorti le 5 janvier denier, et fait appel à la participation de Donia Anis.
Klime a cette chanson en tête depuis le début des années 90, les paroles ont enfin été écrites, en macédonien, français et anglais.
« Nicolas » parle d’amour et de perte.
La vie bascule en un instant, laissant une blessure durable; les ombres du destin dansent dans les yeux de Nicolas.
Le Clandestin : “Colibri”
Formé au début des années 2000 et originaire de l’Est de la France, Le Clandestin s’est fait connaître auprès de son public grâce à la scène et au développement d’internet.
Composé de Nicolas Gafanesch , Loïc et Alexis Untereiner ils surfent dans les sonorités de la chanson française, mais aussi du rock et de la pop.
Le clandé a fait une pause dans sa carrière, jusqu’en… 2020, où ils reprennent les chemins des studios.
« Colibri », est un hymne pop punk extrait de leur dernier album « Plus le même schéma », est un flashback sur une belle soirée, pleine de charme, de désuétude amoureuse. Parfois cette soirée devient une histoire, parfois un beau souvenir…
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Tias : “Magine”
Tias (aka Mathias Vienne) est le chanteur, également auteur et compositeur à l’origine d’une chanson audacieuse qui le place parmi les artistes les plus novateurs de la scène réunionnaise.
La sérénité d’une guitare acoustique, la fougue de percussions traditionnelles et un timbre de voix unique, Tias a façonné un style, une musique réunissant l’ardeur du Maloya et une folk urbaine au service de ses textes engagés.
Avec « Magine », Tias nous fait voyager dans les souvenirs de notre enfance au sein de notre famille, ceux qui nous on construit et nous rappellent qui nous sommes encore aujourd’hui.
À la Réunion « Magine » signifie « Souviens-toi ».
« Magine » est une douce Afrofolk qui se situe entre Ayo, Fatoumata Diawara et Ousanousava, un low tempo actuel couleur soleil empli de nostalgie et de magie.
« Magine » célèbre ces bouts d’identité que nous avons en commun, ces trésors de notre mémoire à partager.
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