Aujourd’hui, nous avons sélectionné pour vous un titre de l’artiste nord-américain Ronny Tibbs de Detroit, Michigan, « Love Is (Just) a Cruel Game », sorti le 28 juin 2024.
Nées des lacs, de la ville et des gaz d’échappement de Woodward Avenue, les chansons pop de plage de Ronny Tibbs évoquent des souvenirs du désespoir surnaturel du doo wop, une dose de satire et un soupçon de crooning – des possibilités positives se dégagent des chansons.
Dirigé par le chanteur/compositeur, cinéaste, producteur et ancien troubadour Ronny Tibbs, le style décontracté est entrelacé dans une écriture et un chant convaincants.
Voilà ce que nous dit Ronny :
« ‘Love is Just a Cruel Game’ a été l’un de ces moments éclair dans une bouteille pour moi.
La chanson s’est assemblée incroyablement rapidement, avec toutes les parties s’assemblant presque sans effort.
Je l’ai écrite sur un Omnichord, un outil fantastique pour expérimenter des accords de septième et diminués que je n’utiliserais peut-être pas autrement.
La démo initiale comportait une guitare de chœur Telecaster twangy.
Le processus de suivi de la chanson et d’arrangement des sections de cuivres a été un voyage unique et captivant.
J’ai collaboré avec un chef d’orchestre local que j’ai rencontré par l’intermédiaire de mon oncle Mike, un ténor de longue date dans un orchestre de swing.
Après un concert, mon oncle m’a présenté à lui et nous avons convenu de nous retrouver chez lui.
Quand je suis arrivé, sa femme m’a informé qu’il dormait encore (il était 11 heures du matin) mais a insisté pour que j’attende. Il est finalement descendu, un café à la main, et nous nous sommes lancés dans un processus de composition peu agréable et douloureux.
Comme je n’ai pas de formation formelle, il m’a fait chanter les parties de cuivres que j’avais imaginées, un processus qui a pris environ six heures de collaboration intense, parfois bruyante.
Sur la base de mes notes chantées, il a créé la partition et a recommandé une section de cuivres de trois musiciens pour surjouer les parties.
L’équipe était fantastique, bien que plus orientée jazz, et a d’abord trop fait bouger les parties.
La clarinettiste (Janelle Reichman) est phénoménale, une jeune femme qui semblait avoir pu être au camp de musique avec moi au lycée.
Elle avait plus d’âme qu’Al Green et a parfaitement réussi le ton de la chanson, prenant finalement la place de solo vedette sur le saxophoniste. »
La chanson « Love Is (Just) a Cruel Game) » explore la désillusion amoureuse avec des paroles poignantes.
Elle décrit un lieu utopique où personne ne souffre, mais contraste avec la réalité cruelle de l’amour qui brise les cœurs et laisse les gens désemparés.
Avec un refrain répétitif et mélancolique, elle souligne la douleur et la désillusion amoureuse.
Le son de « Love is Just a Cruel Game » est un mélange unique de sensation cinématographique et de grandeur que l’on attend d’un thème de James Bond.
Le ton est dramatique et luxuriant, avec une instrumentation riche et des sections de cuivres puissantes ajoutant une couche de sophistication.
C’est décalé et mystérieux, avec une ambiance décontractée mais enfumée qui lui donne un caractère unique.
La chanson porte une pointe de sarcasme, la rendant à la fois envoûtante et mémorable.
L’ambiance est un mélange de thriller d’espionnage classique et d’indie moderne.
A écouter sur nos playlists !
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