Nous avons écouté « Cheese Naan », l’album de The Gluteens (Pauline, Thomas et Victor), et nous avons adoré. Du coup, nous avons souhaité leur poser quelques questions :
Comment vous êtes-vous rencontré ? Qu’est-ce qui vous a donné envie de jouer ensemble ?
On s’est rencontré en 2015. Thomas et moi, on jouait ensemble depuis des années, et on a rencontré Victor pour bosser sur une song, pour un remix. C’est notre ingé son qui nous a mis en contact.
Résultat, on s’est retrouvé dans son studio à Ménilmontant à composer plein de nouvelles chansons tous les trois. Puis on a pris les instrus qui se trouvaient là pour les jouer live. On a alors décidé de faire un groupe ensemble, c’était comme une évidence: The Gluteens !
C’est l’origine du nom du groupe, et pour le titre de l’album ?
La musique de notre adolescence nous colle à la peau. Et puis on aime bien les trucs au gluten et les cheese naan. Ceci entrainant cela …
Vous êtes 3, quel est le processus créatif, écriture et composition ? Qui fait quoi, qui décide ?
On est tous les trois auteurs-compositeurs sur nos chansons. Cela part presque toujours de la musique, puis on écrit les textes et on décide de ce qu’on veut raconter.
Parfois c’est l’un de nous qui arrive avec une ébauche de chanson, parfois ça part d’une jam. Bref, pas de règles précises, à part de tout partager et tout retravailler en groupe.
Quelles sont vos sources d’inspiration ? Y a-t-il une part autobiographique ?
On a chacun des influences musicales assez différentes. Mais on aime dire que The Gluteens se trouve sur l’autoroute entre les Beatles et Prodigy 🙂 On y retrouve notre amour pour Gorillaz, un peu de l’insolence de Die Antwoord, notre passion pour Nirvana ou Mr Oizo. Bref…ce qui nous fait danser !
Il y a bien sûr une part autobiographique. On joue et chante ce qu’on est et ce qu’on ressent sur le moment de la compo.
Il y a des thèmes qui ressortent souvent : la condition des femmes dans la société, le besoin d’ailleurs, d’inventer un nouveau monde, la différence qu’on ressent par rapport aux autres, le respect que chacun mérite, et bien sûr danser, de danser tous ensemble, pour partager la vie côte à côte quelque soit d’où l’on vient.
Avec qui travaillez-vous (pour la création, la production, la diffusion, la promotion, …) ?
On travaille en autoprod pour tout ce qui touche la musique. On aime travailler avec des réals ou mixeurs différents en fonction des périodes et des chansons : Enzo Bodo, Lucas Thiéfaine, Julien Vallespi, Fred Deces, Emmanuel Delpix et Manu Sabroux qui est aussi notre ingé son live.
Pour la tournée et la sortie de notre album on travaille avec Zn Prod. On est aussi accompagné de notre attaché de presse qu’on adore, Thierry Capdeville, qui nous suit dans notre délire depuis des années et assure la promo radio.
Quelle a été votre plus belle rencontre musicale ?
Notre plus belle rencontre musicale, elle est multiple : c’est quand on a composé des tracks avec notre ingé son Emmanuel Sabroux, notre ami clarinettiste et claviériste Charly Pozzo ou notre pote bassiste Walid. Ce sont des moments intenses pour notre équipe de faire du son tous ensemble et de porter ensuite ces morceaux sur scène et dans les médias. De les faire exister. The Gluteens c’est la familia à l’italienne.
En dehors de votre musique, quels sont vos gouts musicaux ? Qui et quoi écoutez-vous, et y a-t-il des choses que vous détestez ?
On est féru des années 60, on a baigné dans les années 90, et on a dansé jusqu’à l’ivresse sur les chanteuses pop fin 90-2000. Maintenant on écoute ce qui sort, on adore découvrir de nouveaux artistes, faut juste que ça soit original.
Je ne crois pas qu’on déteste quelque chose. Quelqu’un qui fait de la musique et la présente au public c’est déjà un courage qu’on respecte. On peut ne pas être charmé mais on ne se permettrait pas de détester…et surtout de l’écrire et le revendiquer 😉
Au niveau des projets, pourrait-on s’attendre à de prochains titres ? Si oui, à quoi pourrait-on se préparer ?
Oui nous avons beaucoup composé ces deux dernières années. Disons qu’on avait un peu le temps ! Le futur proche offrira donc vite un deuxième album des Gluteens ! Il est toujours dans notre optique de faire danser le public. Et le groupe a muri par 5 années de vie musicale commune.
A quelle occasion pourra-t-on vous retrouver ?
On attend le printemps et les festivals d’été avec impatience pour vous retrouver sur scène !!
Avant de se quitter, nous rencontrons souvent des personnes souhaitant travailler dans le domaine musical. Auriez-vous quelques mots, conseils à leur apporter ?
Quelques mots : la musique ça sauve la vie. À pleins de niveaux. N’hésitez pas une seconde !! Ne vous appuyez pas sur le jugement des autres ou vos peurs personnelles. Il n’y a que l’envie qui compte, et le travail qu’on peut apporter, alors foncez ! Que ce soit pour jouer, accompagner en technique, encadrer au niveau structurel. La musique ça sauve le monde. Alors ça vaut le coup d’y participer !
Merci beaucoup, on a hâte de vous retrouver.
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