La Faute présente un single tout en peinture, « Watercolours »

On vous avait déjà présenté l’artiste canadienne La Faute, à l’occasion de la sortie de « Blue Girl Nice Day« .
La revoici avec « Watercolours » sorti le 10 mars 2023, le deuxième single extrait de son prochain album.

Peggy nous explique sa vision de « Watercolours » :
« Les aquarelles sont impossibles à contrôler lorsque vous peignez, elles ne resteront pas en place, elles ne resteront jamais là où vous le souhaitez.
Parfois, quand elles sont encore mouillés, la photo est incroyable et c’est tellement excitant.
Mais l’eau sèche et ce qui reste semble crayeux et boueux, la bonne partie est partie, évaporée.
Parfois, cependant, vous pensez que vous avez fait un énorme gâchis, mais lorsque la peinture sèche, vous êtes surpris de constater qu’il y a un beau saignement que vous n’auriez jamais pu prévoir, comme une fleur ou du mascara qui coule entre les couleurs.
Oui, c’est une chanson sur l’amour.
Dans l’écriture des chansons, je pensais à des points de vue grands, petits, extérieurs et intérieurs.
J’imaginais de l’eau sur les vitres, des larmes sur les joues, le rythme des essuie-glaces en roulant sous la pluie.
Je pensais au personnage principal de la chanson, le narrateur, comme un peu sinistre, est-ce que cette chanson parle d’amour ou est-ce une obsession malsaine et sans retour ?
Je me demande si ce sentiment d’engouement à la limite de l’obsession vous dit quelque chose.
Je voulais osciller entre un sentiment de nostalgie et un peu d’obscurité.
‘Je suis une fleur sur le mur, je suis un ascenseur qui tombe quand je vois ton visage’.
J’aime opposer des images délicates et timides à quelque chose de violent ou de soudain si je le peux.
Quelque chose de petit et quelque chose de grand et impossible. La musique est cool et plutôt groovy, et je chante doucement, j’espère que les paroles peuvent se faufiler.
Ce sentiment désespéré et légèrement écœurant que l’amour ou l’obsession peut apporter. »

Et elle ajoute aussitôt à propos de la vidéo :
« J’ai décidé que le personnage de la vidéo alternerait entre être dans son monde intérieur, le cocon de la voiture, et à l’extérieur, dans les éléments durs de la vie réelle. Les scènes alternent ainsi, à l’extérieur, à l’intérieur, en aller-retour.
Pour l’essentiel, la vidéo la montre en train de traverser une ville, jour et nuit, chantant pour elle-même et souriant un peu.
Ceci est entrecoupé de scènes où elle est dehors sous la pluie froide, trempée et en difficulté.
Sous contrôle et hors de contrôle, fantasme/réalité.
J’ai également inclus quelques scènes très courtes pour, espérons-le, faire se demander, attendez, est-elle en planque?
Est-elle une traqueuse ?
J’ai tout tourné et monté moi-même, au cours de plusieurs jours et nuits de pluie glaciale cet hiver. »

Bon, et bien ce n’est pas la peine qu’on en rajoute, il n’y a plus qu’à vous laisser découvrir le morceau…

A écouter sur nos playlists !

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