Cette rentrée musicale célèbre la richesse et la vitalité de la scène francophone.
Des voix nouvelles croisent des artistes confirmés, unis par une même envie : raconter, émouvoir et surprendre.
Pop, chanson, électro, folk ou rock, tous explorent à leur manière les émotions qui nous traversent — l’amour, la résilience, le doute, la fête, le rêve.
De l’intime au collectif, de la douceur à l’énergie pure, cette sélection met en lumière une génération d’auteurs, compositrices et interprètes qui redonnent sens à la création en français.
Une mosaïque de styles, de sensibilités et d’histoires : la preuve éclatante que la chanson francophone n’a jamais été aussi inspirée.
A écouter sur nos playlists !
LOU LIPSKER : “Taxi”
Entre Paris et Manhattan, Lou Lipsker incarne une nouvelle génération d’artistes capables de faire dialoguer la chanson française classique et la pop moderne.
Formée au Conservatoire, la chanteuse et autrice-compositrice s’inspire aussi bien de Barbara, Aznavour ou Gainsbourg que d’Amy Winehouse, pour créer une musique à la fois élégante, mélancolique et sensuelle.
Avec “Taxi”, son nouveau single sorti le 27 août, Lou Lipsker dévoile une ballade atmosphérique et cinématographique, où chaque note semble flotter dans la nuit new-yorkaise.
Entre romantisme feutré et intensité dramatique, la chanson explore ces instants suspendus où l’on quitte quelqu’un — ou peut-être une version de soi-même — sous les néons d’une ville qui ne dort jamais.
Enregistré à Paris avec Félix Gray, “Taxi” marque une première étape prometteuse dans le parcours d’une artiste à la voix magnétique, qui réinvente la chanson d’amour avec grâce et modernité.
Une escale poétique entre nostalgie, élégance et sincérité.
Olenn : “de s’aimer”
Auteur-compositeur-interprète originaire de Lyon et installé à Toulouse, OLENN façonne depuis plusieurs années un univers singulier, à la croisée de la pop cinématographique, du pop-rock et de la variété moderne.
Son timbre grave et chaleureux, ses textes habités et ses mélodies immersives révèlent une sensibilité rare, entre émotion brute et quête de lumière.
Avec “De s’aimer”, extrait de son futur EP Black Out attendu en 2025, OLENN signe une véritable déclaration d’amour universelle.
Écrite après une rencontre inattendue, cette chanson célèbre la possibilité d’aimer à nouveau, au-delà des blessures et des frontières.
Sur une production élégante, entre orchestrations feutrées et envolées pop, l’artiste délivre un message de liberté, de tolérance et d’espérance.
“De s’aimer” résonne comme un hymne à l’amour sous toutes ses formes, y compris LGBTQIA+, et touche droit au cœur par sa sincérité désarmante.
Entre poésie et intensité, OLENN s’affirme comme un conteur de l’intime, capable de transformer l’émotion en un art vibrant et universel.
Flo Malley : “21 grammes”
Révélé au grand public en 2012 dans The Voice, Flo Malley a depuis tracé un parcours discret mais solide, porté par une sincérité artistique rare.
Après le titre “Flippé”, il revient avec “21 grammes”, un morceau lumineux et introspectif qui donne son nom à son tout nouvel EP.
Dans cette chanson pop aux accents poétiques, l’artiste explore la part d’humanité qui nous relie tous, entre fragilité, amour et espoir.
Sa voix, à la fois douce et habitée, se pose sur une production moderne, mêlant émotion brute et mélodie entraînante.
À travers des paroles empreintes de bienveillance et d’authenticité — “21 grammes, c’est tout c’que tu pèses” — Flo Malley célèbre la beauté de l’être, loin des artifices.
Son écriture sincère et sa sensibilité musicale traduisent une véritable quête d’équilibre et de sens, dans un monde souvent trop rapide.
Avec cet EP, il confirme qu’il est bien plus qu’une belle voix : un auteur-interprète humaniste, capable de toucher le cœur de chacun.
Andrea Ponti : “Toi aussi”
Avec “Toi aussi”, Andrea Ponti signe une chanson d’une intensité rare, un appel vibrant à toutes les âmes sensibles.
Extrait de son premier EP Deviens (paru le 12 septembre 2025), ce titre délicat mêle chanson française moderne et pop introspective, porté par une voix à la fois fragile et lumineuse.
Écrite aux côtés de Jonathan Cagne (Star Academy) et Igit (co-auteur de Voilà pour Barbara Pravi), la chanson explore ce sentiment d’être “à fleur de peau tout le temps”, de ressentir la vie avec une acuité bouleversante.
Dans un monde trop grand, Andrea s’adresse à ceux qui, comme elle, pleurent sans raison, rient trop fort, aiment trop vite — à tous ceux dont le cœur bat un peu trop fort.
Sa voix sincère épouse chaque mot, chaque respiration, jusqu’à ce refrain universel : “Dis, est-ce que toi aussi tu te sens à fleur de peau ?”
“Toi aussi” est une ode à la sensibilité, une main tendue à tous les rêveurs qui transforment leurs émotions en lumière.
Une chanson douce et nécessaire, qui réconcilie avec le fait de ressentir pleinement.
Marie Espinosa : “La Pleureuse”
Avec “La Pleureuse”, Marie Espinosa signe un retour bouleversant, à la fois délicat et incandescent.
Connue pour sa voix douce et chargée d’émotion, l’artiste française explore ici les nuances du chagrin et de la passion avec une intensité rare.
Entre pop élégante et folk des années 70, elle poursuit une œuvre profondément sensible, où chaque mot semble vibrer à fleur de peau.
Entourée d’un casting d’exception — Benjamin Biolay pour la réalisation et les arrangements de plusieurs titres, Tristan Salvati (Angèle, Louane, Hoshi) pour les autres productions — Marie tisse une atmosphère feutrée, à la fois mélancolique et lumineuse.
“La Pleureuse” agit comme une confession mise en musique, un autoportrait intime entre force et fragilité.
Le morceau, porté par un clip envoûtant, annonce un nouvel EP prévu pour le printemps 2026.
Entre tendresse désarmée et poésie viscérale, Marie Espinosa s’affirme plus que jamais comme une voix singulière de la scène française, capable de faire pleurer, mais surtout d’émouvoir avec grâce.
Ariane DesLions : “Les Grandes personnes “
Avec son univers pétillant et singulier, Ariane DesLions réinvente la musique jeunesse en y insufflant poésie, humour et réflexion.
Multi-instrumentiste originaire du Québec, elle construit depuis plusieurs années un monde sonore fait d’objets transformés, comme son Bâtardéon — mi-guitare, mi-accordéon — ou son Horlango, charango fabriqué à partir d’une horloge.
Son troisième album, Pourquoi souvent presque tout le temps (août 2025), mêle folk, reggae, trad et pop poétique, abordant avec tendresse des thèmes aussi profonds que l’anxiété, la guerre ou la surconsommation.
Le single “Les Grandes personnes” en est un parfait exemple : une chanson espiègle et lumineuse qui questionne, à la manière du Petit Prince, la gravité du monde adulte.
À travers un texte drôle et lucide, Ariane invite à retrouver l’enfant intérieur, celui qui s’amuse, rêve et s’émerveille.
Entre instruments insolites et rythmes entraînants, elle livre un titre à la fois festif et philosophique, porté par une énergie contagieuse.
Une artiste rare, capable de faire réfléchir en souriant et de réenchanter la chanson francophone.
Stan Mathis : “Quelques jours avec toi”
Auteur, compositeur et interprète à la plume raffinée, Stan Mathis revient avec “Quelques jours avec toi”, premier extrait de son nouvel album Synopsis, enregistré dans le légendaire Abbey Road Studios à Londres.
Mixé par Bénédicte Schmitt et masterisé par Dominique Blanc-Francard, ce titre marque une étape majeure dans la carrière du musicien lyonnais, confirmant son goût pour la pop symphonique ambitieuse et poétique.
Accompagné par le Budapest Symphony Orchestra, Stan Mathis signe une chanson en mouvement perpétuel, portée par un rythme martial et entêtant, qui s’élève peu à peu vers une envolée orchestrale d’une intensité rare.
Le morceau évoque la quête amoureuse, le besoin de changement et la fuite en avant, avec une écriture subtile et cinématographique.
Entre élégance mélodique et puissance émotionnelle, “Quelques jours avec toi” s’inscrit dans la lignée des grands explorateurs de la chanson d’auteur moderne — de Dominique A à The Divine Comedy, en passant par Bashung.
Une ouverture majestueuse qui annonce un album à la fois intime, ample et profondément humain.
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Aurelle Key : “Par Habitude”
Entre blues, soul et rock, Aurelle Key s’impose comme une artiste à part, à la fois sensuelle, authentique et puissante.
Son univers mêle élégance vintage et énergie contemporaine, dans un style qui évoque la magie des grandes voix des années 50 à 70.
Avec son premier album “Vagabonde”, sorti en novembre 2024 (et désormais disponible en vinyle depuis juin 2025), elle signe un projet personnel et inspiré, où chaque titre explore les thèmes du voyage, de la liberté et de l’amour.
Le single “Par Habitude”, accompagné d’un clip soigné, illustre parfaitement sa capacité à marier douceur et intensité.
Portée par une voix chaude et envoûtante, Aurelle Key navigue avec aisance entre français et anglais, offrant une expérience musicale à la fois intime et universelle.
Sur scène, qu’elle se produise en duo ou en sextet, elle captive par sa présence magnétique et son interprétation sincère.
Avec “Vagabonde”, Aurelle Key s’impose comme l’une des figures montantes de la soul française, prête à enflammer les scènes avec grâce et caractère.
Piero : “A million miles away”
Connu comme chanteur et guitariste du groupe Motel, avec lequel il a fait vibrer les scènes françaises pendant des années, Pierre Gerentes ouvre aujourd’hui un nouveau chapitre de sa carrière sous le nom de Pierø.
Son projet solo, nourri par plus de deux mille concerts et une expérience scénique impressionnante, s’impose comme une exploration personnelle et sincère de la pop-rock contemporaine.
Avec “A Million Miles Away”, premier single extrait de l’EP J’ai choisi le feu (sorti fin juin 2025), Pierø signe une ballade aérienne, à la fois mélodique et introspective.
Entre français et anglais, il évoque la distance émotionnelle, ces moments suspendus où l’amour semble s’effilocher sans disparaître vraiment.
Sa voix chaude et posée se déploie sur une instrumentation subtile, entre mélancolie et lumière, dans une esthétique proche du rock anglo-saxon des grandes heures.
Ce titre marque un tournant pour l’artiste : un retour à l’essentiel, empreint de sincérité et d’émotion vraie, où chaque mot et chaque note résonnent comme un écho intime venu du cœur.
Milla : “La meute (feat. Marie Jay)”
Avec “La meute”, Milla et Marie Jay signent une collaboration magnétique, à la croisée de la pop poétique et de la chanson organique.
Née sur les hauteurs du Léman, cette rencontre entre deux artistes sensibles donne naissance à un morceau envoûtant, où les voix se cherchent, s’enlacent, puis se confondent dans une même pulsation.
Connue pour ses tournées à travers le monde — de la Suisse à l’Asie, en passant par l’Afrique et l’Amérique latine — Milla dévoile un univers habité, à la fois instinctif et spirituel.
Son premier EP, réalisé à Paris avec Frédéric Jaillard, Yann Arnaud et Chab, confirme la richesse d’une artiste en pleine ascension.
Face à elle, Marie Jay, 22 ans, incarne une nouvelle génération d’auteures-compositrices à la plume fine et aux sonorités électro-pop délicates.
“La meute” évoque l’enfance libre, les jeux sans genre, la puissance des liens sauvages et la révolte douce contre les codes imposés.
Un hymne à l’instinct et à la sororité — vibrant, charnel et lumineux.
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Mogo : “Rien de nouveau”
Originaire de Dunkerque et aujourd’hui installée à Paris, M O G O (Margaux Osiol) incarne une nouvelle génération d’artistes pop françaises : libres, sensibles et audacieuses.
Auteure, compositrice et interprète, elle s’est d’abord illustrée sur scène dans l’univers de la comédie musicale — notamment à Disneyland Paris dans La Reine des Neiges (rôle d’Anna) ou encore dans Chance! au Théâtre du Gymnase.
Elle a également prêté sa voix en tant que guide vocal pour l’émission Mask Singer sur TF1.
Avec son premier single “Rien de nouveau”, sorti le 4 juillet 2025, M O G O dévoile une pop électro élégante, où mélancolie et énergie se mêlent dans une écriture ciselée.
Le titre évoque les méandres d’une relation toxique, portée par une voix à la fois fragile et affirmée, qui navigue entre douleur et résilience.
Inspirée par Mylène Farmer, Louane ou Zaho de Sagazan, l’artiste revendique une sensibilité moderne et poétique.
Une première étape prometteuse pour cette jeune artiste indépendante, bien décidée à faire danser les émotions autant que les cœurs.
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Dorian Kateb : “L’orage”
Chanteur, compositeur et interprète, Dorian Kateb fait partie de cette nouvelle vague d’artistes qui réinventent la pop française en y mêlant des influences R’n’B et soul.
Après plusieurs années d’écriture et de recherche sonore, il façonne un univers singulier, qu’il qualifie lui-même de pop progressive, où se croisent mélodies enveloppantes, rythmes modernes et émotions brutes.
Son titre “L’Orage” illustre parfaitement cette esthétique : une chanson habitée, à la fois introspective et puissante, qui explore les turbulences intérieures et la nécessité de s’y confronter pour mieux renaître.
La voix de Dorian, chaude et expressive, se déploie sur une production subtile, entre tension et apaisement, traduisant avec justesse la dualité du morceau.
Artiste complet et perfectionniste, il multiplie les collaborations et les expériences scéniques — notamment en tant que choriste sur la tournée 2023/2024 de Shaka Ponk.
Avec “L’Orage”, Dorian Kateb affirme sa volonté d’imposer une signature sonore personnelle, à la croisée de la pop, du R’n’B et de la poésie moderne.
Vito : “De nos vies faire une fête”
Docteur en droit public, enseignant à Sciences Po et à l’université de Nanterre, Vito Marinese explore la démocratie sous un angle inattendu : celui de la fête.
Convaincu que célébrer ensemble est un acte social et politique essentiel, il s’est associé à Fred Amiel pour fonder en 2022 la maison d’édition Hic & Nunc et publier Le Manifeste pour un Parti de la fête.
De ce projet intellectuel est née une aventure artistique collective : “De nos vies faire une fête”, une chanson enregistrée avec douze artistes talentueux (dont Camille Feist, Fredox, Kik Liard, Aurélie Miermont, Julien Perrugini, et d’autres encore).
Au-delà du simple titre musical, c’est une démarche engagée : promouvoir plus de culture, de temps libre et d’espaces de rencontre, face à la montée des extrêmes et au recul de la bienveillance.
Le Parti de la fête veut rappeler que la joie partagée, la tolérance et la curiosité sont des forces politiques en soi. Et si tout se passe bien… la prochaine étape, ce sera peut-être les élections !
Jibb Valley : “Carole est partie”
Sous son nouveau nom de scène, Jibb Valley ouvre un chapitre flamboyant, entre rock’n’roll rétro, country et cinéma de grands espaces.
Après un premier album signé Jbey, l’artiste français revient avec “Carole est partie”, un single plein d’énergie, d’humour et de storytelling à l’ancienne, disponible le 18 septembre 2025.
Sur fond de guitares twang, de cuivres éclatants et de chœurs façon fifties, Jibb met en scène le retour d’un soldat persuadé de retrouver sa bien-aimée… avant de la voir filer en Cadillac avec un autre.
Entre ironie et tendresse, la chanson joue la carte du second degré, mariant la fougue du rockabilly à une production résolument moderne.
Avec son esthétique 50s revisitée et son sens du récit visuel, “Carole est partie” évoque à la fois Elvis, Eddy Mitchell et Tame Impala, dans une cavalcade rythmée et cinématographique.
Le titre est accompagné d’une face B plus mélancolique, “Quand je partirai”.
Un retour inspiré pour un artiste qui mêle panache, humour et élégance vintage.
Francesco Palmeri : “Zen”
Musicien, auteur, compositeur et producteur bruxellois, Francesco Palmeri est un véritable artisan de la chanson pop francophone.
Fort d’un parcours impressionnant — des collaborations avec Belle Perez, Frédéric François ou Mousta Largo, jusqu’à la direction musicale de tournées internationales — il continue d’explorer les passerelles entre les styles et les époques.
Avec “Zen”, Francesco signe un titre empreint de nostalgie post-disco, où les rythmes lumineux des années 80 rencontrent une écriture introspective et poétique.
La chanson évoque les blessures d’un amour déçu, les promesses brisées, mais aussi la capacité de rester debout, de rester zen, malgré la tempête.
Entre tensions et apaisement, sa voix se fait à la fois prière et libération, portée par des claviers aériens et une production élégante.
“Zen” illustre à merveille la signature de Francesco Palmeri : une pop intemporelle, sincère et gorgée de lumière, où la passion méditerranéenne se mêle à l’élégance belge.
Un retour inspiré pour un artiste complet, fidèle à sa quête d’équilibre entre émotion et groove.
Alix : ”Je ferai du beau”
Entre folk et pop intimiste, Alix transforme la vulnérabilité en force lumineuse.
Originaire de la région parisienne, l’autrice-compositrice-interprète façonne un univers sensible où chaque émotion devient matière à création.
Inspirée par Vianney, Ben Mazué ou Pomme, elle mêle douceur acoustique et profondeur des mots pour offrir une musique sincère, réconfortante et universelle.
Avec “Je ferai du beau”, son tout premier single sorti le 19 septembre, Alix signe une véritable déclaration de résilience.
Écrit comme une promesse faite à soi-même, le morceau célèbre la capacité à transformer la douleur en lumière, à sublimer les cicatrices plutôt qu’à les cacher.
Portée par une voix délicate et apaisante, elle livre une chanson à la fois intime et fédératrice, un hymne aux âmes sensibles qui refusent de se taire.
Ce premier titre annonce un EP à venir, Cœur à apprendre (janvier 2026), où Alix poursuit sa mission : apaiser, relier et faire du beau, même à partir des failles.
Christophe Andreani : “Laetitia s’en fiche “
Auteur, compositeur et interprète, Christophe Andréani incarne avec justesse la tradition de la chanson française à texte.
Amoureux des mots, il a perfectionné son art aux côtés de Claude Lemesle, parolier de Joe Dassin ou Serge Reggiani, et a reçu en 2012 le Prix Allain Leprest pour la qualité de son écriture.
On lui doit également une collaboration remarquée sur l’album Mes classiques de Mireille Mathieu, pour lequel il a coécrit Le premier regard d’amour sur une musique de Tchaïkovski.
Son quatrième album, sobrement intitulé “Quatre” (août 2025), prolonge cette exigence littéraire et musicale.
Chaque chanson y devient un fragment de vie, une scène observée avec curiosité, humour et tendresse.
Le single “Laetitia s’en fiche” illustre parfaitement cet esprit : une chanson de variété raffinée, ancrée dans la réalité d’aujourd’hui, pleine de malice et de vérité.
Fidèle à sa vision humaniste, Christophe Andréani préfère raconter le monde plutôt que se mettre en scène.
Un artisan des mots, pour qui chaque texte est un écrin façonné avec patience et émotion.
Yann Kyle : “Je pleure”
À seulement 24 ans, Yann Kyle s’impose comme l’une des voix montantes de la pop française émotionnelle.
Né à Paris et passionné de musique depuis l’enfance, il a bâti un univers raffiné où se rencontrent sonorités orchestrales vintage et production moderne, au service d’une écriture sincère et introspective.
Diplômé de l’ESCP et de l’Institut Français de la Mode, il allie sens artistique et rigueur, construisant pas à pas une identité musicale à part.
Avec “Je pleure”, il livre son titre le plus personnel.
Écrite en hommage à son père disparu en 2024, la chanson explore la perte, la solitude et la résilience, tout en évoquant les dérives nocturnes et les excès qui masquent parfois le vide intérieur.
Entre intensité et fragilité, la voix de Yann se déploie sur une orchestration cinématique qui sublime l’émotion.
Ce single marque une nouvelle étape dans son parcours : celle d’un artiste complet, capable de transformer la douleur en lumière, et de faire résonner ses émotions les plus intimes dans une pop aussi élégante que bouleversante.
Ellie Bloom: « Croyez-moi”
Artiste belge à la croisée de la pop électronique et de l’introspection poétique, Ellie Bloom transforme ses émotions en récits universels.
Après avoir longtemps cherché à concilier ses multiples facettes, elle choisit de suivre son rêve d’enfant : la musique.
Nourrie de ses expériences entre la Belgique et le Canada, elle compose des titres où la fragilité côtoie la force, où la mélancolie se mêle à la lumière.
Avec “Croyez-moi”, sortie le 29 août, Ellie Bloom aborde avec justesse le thème des maladies invisibles et de ce corps qui “crie plus fort que les mots”.
Sur une production électro-pop magnétique, elle livre un morceau à la fois intime et puissant, porté par une voix douce et lumineuse.
L’artiste y affirme sa volonté de briser le silence, d’exprimer la douleur et la résilience à travers la musique.
À la croisée d’Angèle, Pomme ou Christine and the Queens, Ellie Bloom impose sa signature : une pop sensible et incarnée, entre vulnérabilité assumée et énergie cathartique.
Arthur Mess : “Les avenues”
Ingénieur de formation mais artiste dans l’âme, Arthur Mess incarne la voix de ceux qui osent enfin suivre leur véritable vocation.
Depuis ses quinze ans, il écrit, compose et enregistre dans l’ombre, avant de franchir le pas avec un premier projet intime et sincère : l’EP J’ai rêvé d’être artiste.
Entre pop et rock français, il y explore le tiraillement entre raison et passion, entre la vie qu’on mène et celle qu’on rêve.
Avec “Les avenues”, son nouveau single disponible le 26 septembre, Arthur poursuit ce voyage intérieur.
Sous ses airs de balade romantique, la chanson révèle un mantra de persévérance : “Je sais que tu viendras” — une déclaration à la Musique elle-même, symbole de foi et de constance.
Porté par une énergie pop-rock à la française, dans la lignée de Téléphone ou Jean-Louis Aubert, le morceau allie mélodie entêtante et intensité émotionnelle.
“Les avenues” célèbre le courage de ne jamais renoncer à son rêve.
Un hymne moderne à la conviction et à la liberté d’être soi.
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Alban Lo : “Cette mélodie en souvenir “
Originaire de Nancy, Alban Lo découvre la guitare à treize ans et ne la quitte plus.
Après des débuts marqués par le rock de Queen et Guns N’ Roses, il s’installe à Paris où il devient guitariste professionnel, accompagnant des artistes tels qu’Eddy de Pretto, Sweet Jane & The White Rabbits (aujourd’hui Émilie Kozmic) ou Gaspard Dasonville.
Installé ensuite à Montréal, il commence à écrire et chanter ses propres titres, affirmant un style plus personnel, à mi-chemin entre Dominique A, Thiéfaine et Gaël Faye.
Avec “Cette mélodie en souvenir”, premier single de son EP Brèves sentimentales (sortie le 14 octobre), Alban Lo livre une chanson à la fois mélancolique et apaisée.
Il y évoque la fin d’une histoire, les désillusions et la beauté qui subsiste à travers la musique.
Entre pop française élégante et rock poétique, sa voix grave et sincère se mêle à des arrangements subtils, portés par une émotion vraie.
Un premier opus prometteur, dévoilé sur scène lors du concert de sortie à la Péniche Antipode à Paris.
Une belle entrée en matière pour un artiste à suivre de près.
Minuit Une : “Fantôme”
Né à Montréal, le projet Minuit Une s’impose dès son premier titre comme une nouvelle voix de l’électro-pop francophone.
Porté par les claviers envoûtants de Pierre Marchand – producteur et compositeur plusieurs fois récompensé aux Junos et aux Grammys – le single “Fantôme” combine production léchée, écriture poétique et émotion vibrante.
Dès sa sortie, le titre a séduit les programmateurs, entrant en rotation sur plus de 20 radios québécoises en une semaine.
Avec sa mélancolie lumineuse et son refrain libérateur, “Fantôme” évoque ces présences intérieures qui nous accompagnent, entre nostalgie et renaissance.
Les textures électroniques, aériennes et sensibles, rappellent à la fois Coldplay et Christine and the Queens, tout en affirmant une identité propre, à la fois planante et intime.
Minuit Une livre ici une déclaration d’intention artistique forte : une pop élégante, dansante et émotionnelle, pensée pour le cœur autant que pour les playlists.
Un premier titre prometteur, qui laisse présager un projet à suivre de très près sur la scène électro-pop internationale.
Anton Solo et Victoria Flavian : “Boogie”
Avec “Boogie”, Anton Solo et Victoria Flavian signent un duo incandescent, taillé pour la fête et la liberté.
Extrait du premier EP d’Anton, Excès de vie (sortie le 26 septembre), le titre conjugue pop dansante, funk rétro et désir de renaissance.
Sur fond de groove effréné, les deux artistes célèbrent la fête comme exutoire, cette manière de danser pour oublier, de briller au cœur du chaos.
Pianiste passionné et adepte des mélodies à la Michel Berger, Anton revisite l’énergie des années 70 — Earth, Wind & Fire, Barry White, Kool & The Gang — en y injectant une modernité à la Mk.gee ou Dijon.
Face à lui, Victoria Flavian, voix queer et poétique, insuffle une intensité brute, entre rage douce et sensualité assumée.
“Boogie” se vit comme une nuit sans fin : nerveuse, lumineuse, vibrante.
Un morceau pop-dance électrisant, entre excès, abandon et renaissance, à découvrir sur scène lors de la release party le 25 septembre aux Trois Baudets.
Un duo explosif qui réveille la piste — et les émotions.

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