L’épisode 32 marque la fin de l’année, et nous avons tenu à vous offrir un panel aussi varié que possible, représentatif des différents genres que nous recevons chaque mois.
Une fois le ménage fait des sempiternelles chansons de Noël aussi niaises les unes que les autres (pourtant, on vous a averti que ça ne nous branchait pas…), il reste un échantillons extrêmement riche de morceaux provenant d’artistes de tout âge et de tout horizon.
Vous allez forcément trouver votre coup de cœur dans cette sélection, qui nous vous le souhaitons, vous permettra de terminer l’année en beauté.
A écouter sur nos playlists !
Aud Rey : “Uniforme”
Aud Rey est une artiste complète.
Elle écrit tous ses textes, co-compose ses chansons et crée les concepts de ses clips.
Son nouvel album, « Uniforme » compte 12 titres inédits autobiographiques, toujours dans les couleurs pop et Aud Rey reste l’auteure de tous les textes.
Son morceau principal, « Uniforme », est une critique poignante de la conformité sociale.
La chanteuse dénonce les faux-semblants et l’hypocrisie, évoquant la pression de se conformer aux normes.
Elle utilise la métaphore de l’uniforme pour illustrer comment on s’adapte superficiellement, au détriment de son authenticité et de sa liberté.
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Landry » Monsieur Tour Eiffel » : “La symphonie de nos vies”
Landry, alias « Monsieur Tour Eiffel », s’est installé à Paris il y a 2 ans, apportant avec lui sa passion, sa petite guitare et son talent.
Depuis son arrivée dans la capitale, ses lives TikTok quotidien à 17h, offrant une vue spectaculaire sur la Tour Eiffel, ont captivé un public grandissant, faisant de lui un nouveau talent de la scène pop parisienne.
Son nouveau single, qu’il qualifie d’hymne à la vie, « La symphonie de nos vies « , est une chanson qui parle d’espoir et de la beauté de la vie.
Juliette Palmina : “Je grandis”
Juliette Palmina (Palmina, c’est son deuxième prénom) est originaire du nord de la France.
A seulement 13 ans, elle a déjà un incroyable parcours, avec des scènes et des collaborations prestigieuses.
Elle sort son premier album, « Fragile », 12 titres don 4 écrit par elle même, et se décrit comme une jeune fille hypersensible et timide mais elle ajoute : « sur scène je sais que j’ai ma place et mes parents le remarquent… », oui, ben y a pas que ses parents !
Élève en classe de 3ème, hypersensible autant qu’hyper douée, on sent une motivation qui devrait la mener loin…
Magali Michaut : “Cergy”
Chercheuse à plus d’un titre, Magali Michaut met en œuvre son gène créatif à la fois dans la musique et dans la science.
Une formation de violoniste au Conservatoire de Cergy-Pontoise, des années d’orchestres symphoniques, une thèse en bio-informatique et des expériences de vie à Copenhague, Amsterdam, Toronto et Cambridge forment une combinaison détonante !
Dans ses éprouvettes d’autrice-compositrice-interprète, elle mélange les influences de la musique classique, des chansons françaises et des ballades folks pour peindre, en quelques touches, des scènes de vie et des voyages, qu’ils soient intérieurs ou bien réels.
Originaire de Cergy, dans le Val d’Oise, Magali a roulé sa bosse autour du monde et partagé ses chansons en concerts dans 12 pays !
« Cergy », un air folk chaleureux et rassembleur comme une soirée feu de camp dans les bois avec guitares et marshmallows, qui rend hommage à la ville dans laquelle elle a grandi.
Alliant la nature et l’architecture moderne, la chanson française et la danse urbaine, le clip de Cergy met en avant l’intégration à l’œuvre dans cette ville nouvelle et nous laisse avec un sentiment de bonheur simple.
RIP Chef : “Keskegem”
Le duo RIP chef ! (Prononcer ‘Ai ripé chef !) composé de Florian Martin et de Valentin Vuaillat est originaire de l’Est de la France.
Naissant de la fusion d’un accordéon et d’une guitare solidement arrimés de percussion au pied, ils offrent des chansons festives à textes ripé , avec bonne humeur et lâcher prise.
« Keskegem » est extrait de leur EP 3 titres « Chacun ma gueule ».
Un débridage musical, une épopée farouche et mélodieuse, une guinguette aux airs de Rock…
On verra demain : “On verra demain”
Trio de Poprock francophone, On Verra Demain est né en 2023 de la rencontre de 3 musiciens du Val d’Oise, réunis par la passion de la musique.
Babeth au chant & piano, Rodolphe au chant & à la guitare et Nicolas (Babar) à la batterie, créent des compositions originales et contrastées parlant d’amour et de moments du quotidien dans lesquels tout un chacun peut se reconnaitre.
Ils offrent une expérience musicale unique à découvrir au travers d’une riche palette de rythmes et où la poésie reprend ses lettres de noblesses.
Porté par des paroles émouvantes et poétiques, leur titre éponyme “On Verra Demain” est une composition originale, aux ambiances et rythmes musicaux contrastés.
La chanson explore les vicissitudes de la vie que peuvent rencontrer les poètes, les rêveurs, les bohèmes.
Liloë : “Combra”
Liloë, c’est de la chanson à bulles.
Elle pop par son chant, expulse sans pudeur et redessine un cocon de douceur avec l’archet de son violon.
Élevée dans le geste plutôt que par les mots, elle évacue ses émotions arythmiques sur des séquences de basse et de batterie.
Elle met l’accent sur la différence, la porte en étendard.
Elle pousse sa catharsis par onomatopées, en boucle, en boucle, en boucle.
Liloë est allergique aux œufs, à part quand ils sont écrits avec deux points dessus.
« Combra » est une invitation à se questionner sur son regard, un appel à la libération de son corps et de son mental.
Jane Angora : “De la Madeleine aux Capucines” SH
A l’automne 2020, un jeune pianiste compositeur retrouve une amie d’enfance chanteuse.
Ensemble, ils découvrent les textes d’un parolier d’une autre génération, qui racontent des histoires d’hommes, de femmes, de destins.
Tous trois décident de donner vie à ces paroles, en s’appuyant sur leur culture musicale Pop-rock.
Ils s’entourent par la suite de trois musiciens : un bassiste, un batteur et un guitariste.
C’est la naissance de Jane Angora.
« De la Madeleine aux Capucines », vous plonge dans l’univers intime d’une jeune prostituée à Paris.
Le morceau mélodieux et entraînant dépeint le quotidien d’une femme en marge de la société, tout en exprimant ses pensées, ses rêves et ses désirs cachés.
À travers cette évocation, et sur une musique puisant dans la vieille pop anglaise, Jane Angora offre une vision élégante et sensible de l’amour, de la survie et évoque les ombres qui dansent au cœur de la Ville Lumière.
Fabien Cecchini : “A vivre avec”
Fabien Cecchini est originaire de Pessac, près de Bordeaux (Gironde).
« A Vivre Avec », qui semble être une chanson simple en apparence, véhicule des messages profonds sur la condition humaine, la société moderne et les mécanismes de fatalisme, de résilience, d’adaptation ou d’évasion que nous utilisons pour faire face à nos problèmes.
Derrière une mélodie simple et rythmée, Fabien dissémine une critique acérée de la société actuelle et de ses nombreuses pressions.
Malgré les thèmes abordés, « A vivre Avec » contient aussi un message d’espoir et de résilience.
En choisissant d’accepter de vivre avec, les individus ne se contentent pas de fuir leurs problèmes, ils les oublient et les affrontent et continuent ainsi d’avancer.
Dan Moisan : “Sans toi”
Fort d’une carrière qui a débuté au début des années 2000, le canadien Dan Moisan aussi connu sous le nom de Mosquito-B, a joué de Nashville à Londres, de Moncton à Winnipeg, en passant par Cleveland et Toronto avec sa formation Mosquito-B.
Entre l’amour et l’angoisse de perdre celui-ci, Dan Moisan remet son chapeau POP avec cette « Lovers’ song » de l’automne.
« Sans toi », c’est la bonne. C’est l’âme-sœur. La douce et sublime moitié.
C’est la destination tant voulue, tant désirée. On aime au point où on ne voudrait imaginer l’amour sans cette personne.
Et cette muse, le pense-t-elle autant?
Polyphone : “Dolores”
Polyphone est un collectif de musiciens né à Lille en novembre 2021 composé de cinq membres, Antoine Joffre, Malo Keroullé, Alexandre Savineau, Victor Gaigneux et Gaspard Saelen.
Réunis par une amitié soudée autour d’une passion commune, la musique, ils ont rassemblé leurs influences afin de créer, distribuer du contenu musical et organiser des évènements live uniques.
« Dolores », c’est le début d’un nouveau chapitre: les sonorités funk se mêlent désormais à un rock assumé, les guitares distordues se confondent aux synthés effrénés. Dans ce morceau, Polyphone contrebalance l’innocence d’un texte parlant d’amour à sens unique par une production dansante et surprenante.
Malya : “Mille pensées”
Vivant constamment accrochée à sa boule d’émotion, les chansons de Malya sont dotées d’une grande sensibilité; traduisant les fragilités et les espoirs d’une jeune génération alimentée par ce besoin constant de bouleverser leur existence.
Ses chansons sont un lieu de rendez-vous pour tous où elle y célèbre la vie; ce mélange de galères, de plaisirs, d’amours et de désillusions.
Cet alliage résonne grâce à ses textes débordant d’honnêteté et d’abandon, sa voix touchante et son piano mêlant toutes formes de sonorités.
C’est un drôle de voyage; une fuite sans prison et sans destination.
Il faut se laisser porter par son art.
Elan : “Je voulais seulement te dire”
Princesse désabusée des temps modernes, Elan est une jeune chanteuse et violoncelliste qui conte ses mésaventures amoureuses avec une poésie désinvolte et imagée.
Prisonnière d’un conte de fée, elle rêve du prince charmant et de de l’amour éternel mais se heurte inexorablement à la culture du swipe, de l’instantané, et de la peur de l’engagement.
Sa musique sonne comme une rencontre improbable entre Camille et Woodkid.
L’intimisme de l’une avec le grandiose de l’autre.
Elle fait se rencontrer astucieusement classique et moderne, en mélangeant des orchestrations symphoniques imposantes avec des arrangements électroniques éclectiques, intenses et percutants.
Chanteuse et violoncelliste sur scène, elle est accompagnée d’un batteur percussionniste qui symbolise la puissance et le dynamisme de la modernité, face au lyrisme et au romantisme qu’elle incarne.
Mais les deux entités ne s’affrontent pas, au contraire, elles créent ensemble, un nouveau lieu commun où les barrières tombent, et où se retrouvent toutes les générations.
« Je voulais seulement te dire » est extrait de l’EP qui porte son nom, « Elan », 6 titres à découvrir…
Madrias : “Rien ne vient “
Madrias a déjà participé à cette chronique francophone, et si on l’y retrouve aujourd’hui, ce n’est pas un hasard.
Le succès qu’elle a connu au sein du groupe Les 3 cafés gourmands ne demande qu’à se reproduire pour sa carrière solo.
« Rien ne vient », c’est l’entre-pop contemporaine et le rock indépendant des années 80 (Jacno, Elli Medeiros, les Rita Mitsouko…).
À l’instar de ses aînés, Madrias traite d’un sujet complexe, celui de la dépression mais de manière complètement anti-dépressive.
Absolument jubilatoire!
Red Saguaro : “Marie poper’s”
Le groupe Red Saguaro est né des mains et des mots du Dr Ponge, ainsi que de son envie de partager un univers Pop-Rock aux sonorités du monde.
Guitariste, chanteur, et épicurien notoire, c’est lui qui donne vie au projet avec ses premières compos déjà piquantes et fraîches à souhait.
Melehän, chanteur polymorphe, vient ajouter sa plume, sa voix et une bonne dose d’impertinence au projet.
Il fait frissonner ce cactus musical par des envolées lyriques, des transes gutturales et son déhanché.
Guillaume et ses percussions épicées intègre le groupe, ajoutant sa créativité, son audace et sa crinière dorée à l’aventure.
La tempête Tim et le grondement de sa basse fait vibrer et balancer Red Saguaro, soulevant de son souffle brûlant les graines d’une musique assoiffée de nouveauté.
Les atmosphères passent d’un morceau aux rythmes manouches à des chants amérindiens.
Des mélodies venues d’Orient s’acoquinent à des voix lyriques.
« Marie poper’s » est un petit chef d’œuvre à lui tout seul que vous vous devez d’ajouter à vos listes d’écoute !
Val Korda : “Elle non”
Val Korda est un musicien multi-instrumentiste et chanteur français talentueux.
Spécialisé dans le LiveLooping, il maîtrise la guitare, le piano, la basse et l’harmonica.
Son style musical varié englobe la pop, le folk et même, le rap…
« Elle non » est une chanson qui mêle des éléments pop et folk, reflétant le style éclectique de l’artiste, avec une rythmique surprenante.
Elle explore les thèmes de l’amour et des relations, avec des paroles poétiques recherchées, et une mélodie accrocheuse caractéristiques.
Florence Estra : “Cigarette”
Florence Estra (aka Florence Estragues) est une Auteure-Compositrice-Interprète et Productrice Pop originaire du Sud de la France (Perpignan) vivant actuellement en Belgique près de Bruxelles.
Elle a commencé par se produire sur scène, jouant avec des groupes dans divers bars et lieux du sud de la France et d’Espagne (groupe de rock Uncle Les), puis avec les Gleaners of Joy à Bruxelles.
« Cigarette » est un hymne pop français qui encourage les auditeurs à surmonter leur addiction au tabac.
Inspirée par son parcours personnel, Florence Estra a transformé un poème qu’elle avait initialement écrit en une chanson poignante, orchestrant chaque détail, de la création de la mélodie au mastering.
La chanson compare la dépendance à un ex séduisant qui revient sans cesse, pour finalement être chassé définitivement.
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François Thevenon : “Et cette boule qui tourne…”
François Thevenon est un francilien de 55 ans qui a passé le plus « cher » de son temps à œuvrer pour le compte du PMU.
Quoi de plus normal pour celui qui a fait jouer des milliers de turfistes que de se tourner vers un autre démon, la roulette… avant de passer les autres jeux en revue !
Après vous avoir fait écouter « cigarette » dans cette playlist, « Et cette boule qui tourne… » était toute indiquée pour terminer en addiction.
Prochaine étape, les bandits manchots ?
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