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Chronique de la chanson française, épisode 26, avril défile et nous voilà déjà en mai !

Avril a été riche en événements, puisque nous accueillons Alicia comme stagiaire, qui vient nous donner son avis sur les titres que nous recevons, et nous assiste dans la documentation pour l’écriture de nos articles.
Ainsi, la sélection de ce mois-ci pour notre chronique de la chanson française a été plus mouvementée que d’habitude, avec des discussions interminables pour défendre nos chansons préférées…
Et comme toujours, choisir, c’est renoncer.
Cela n’enlève rien au mérite et à la qualité de ceux qui n’ont pas été retenus, mais faites un tour dans nos différentes playlists et vous entendrez avec plaisir ceux qui auraient sans doute dû avoir leur place ici.
Encore une fois, une sélection éclectique, un tour du monde musical qui met en valeur la langue de Molière.

A écouter sur nos playlists !

Sacha : “Rockstar”

Sacha (aka Sacha Puzos) est un auteur compositeur interprète français de 24 ans.
Il démarre la musique à l’âge de 15 ans, bercé par de nombreux artistes d’horizons différents tels que David Bowie, Billie Eilish mais aussi Zazie et Barbara.
Il apprend à s’accompagner au piano et à la guitare en autodidacte afin d’habiller ses mots.
Ainsi, il partage ses émotions et son propre univers à la fois mélancolique, poétique mais en alliant des notes urbaines.
« Rockstar » est une chanson aux influences pop-rock électro.
Percutant, corrosif, cette chanson raconte l’histoire d’un pacte avec le diable pour vivre comme une idole.
Non sans une pointe de mélancolie, elle s’attaque notamment à ce qu’on considère comme la réussite en tant qu’artiste et aux illusions auxquels nous sommes confrontés.

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For The Hackers : “Insomnies”

Né il y a plusieurs années dans les couloirs du lycée, le projet des cinq Normands est aujourd’hui arrivé à maturité.
Avec un premier album sorti en Janvier, « Le Cap », le groupe For The Hackers nous propose un univers dense, cohérent et addictif. Une humanité à fleur de peau. Une douceur insolente, qui vient bousculer la scène française sans y prêter gare.
Chanté en français il mêle habilement les genres Pop, Rock et Electro comme on ne l’avait pas entendu depuis longtemps.
Douze titres soigneusement conçus, témoignage vibrant d’une lutte contre l’adversité et de la quête d’identité, d’expression et de bonheur, l’album a une énergie résolument rock.
Les membres du groupe explorent des thèmes universels, tels que la maladie, les tourments, les doutes, l’ambition et la recherche de l’amour, tout en encourageant l’auditeur à ne jamais abandonner.
Avec « Insomnies » (la 5ème piste), la réflexion nocturne se transforme en une invitation à danser…

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Bolivard : “Romantisme”

Bolivard est un musicien et vidéaste français, reconnaissable à ses vêtements mi-noirs mi-blancs.
Il est le compositeur, producteur, parolier et interprète d’une pop aux influences variées, entre disco, funk, électronique et world music.
Ses chansons abordent avec un humour souvent grinçant et absurde des thèmes existentiels : le sens de la vie, la quête du bonheur ou l’acceptation de la réalité.
Allergique à la demi-mesure, son costume noir et blanc représente sa bipolarité artistique et son intérêt pour les contraires et les contrastes : la joie et la tristesse, le bien et le mal, la musique commerciale et la musique «underground»…
Musicalement, « Romantisme » est une balade chaleureuse dont les guitares planantes rappellent Khruangbin et la soul des années 70.
Bolivard a écrit une chanson d’amour…dans laquelle il avoue ne pas être romantique.
Jouant habilement entre cynisme et poésie, tant sur le fond que la forme, il rappelle inévitablement Gainsbourg: sa voix suave et nonchalante contraste avec ses textes ultra rationnels.
C’est le deuxième single issu de l’album Bolivardisme, qui sortira fin 2024.

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Thom Dewatt : “Si je savais”

Thom Dewatt est un musicien belge multi-instrumentiste (chant, claviers, saxophone, clarinette, batterie, guitares, basse, flûte, ukulélé, harmonica), mais aussi chef d’orchestre, directeur musical, arrangeur, auteur, compositeur et coach.
La chanson « Si je savais » parle des doutes que l’on a tous face à l’avenir et de l’aide que l’on rêverait parfois d’avoir de notre « moi » du futur.
Le texte de cette chanson vient de recevoir le prix Claude Ferrer, décerné par les Arts-Sciences-Lettres de Paris.

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Pandhora : “Entre Deux”

Rythmes archétypaux, mélodies d’un autre monde et galaxies de possibilités convergent dans Pandhora, un projet de musique électronique d’inspiration solar-punk dont les fondateurs basés en France, Amine et Rémi, recherchent la communauté plutôt que les distinctions et s’interrogent sur la certitude.
L’accent mis sur l’improvisation instrumentale et la collaboration artistique dans la musique du duo reflète la volonté du groupe d’innover, de partager et d’expérimenter.
Les sons de forme libre et non structurés combinent des éléments de chant, de guitare et de clavier.
Des rythmes éthérés et des flux sonores entraînent les membres de la communauté de Pandhora dans un voyage avec les artistes dans des paysages de rêve collectifs et des états de conscience profonds où le possible peut être envisagé.
« Entre Deux » est leur premier morceau avec des paroles en Français, entre House Organique et Pop Electronique, en amont de la sortie de l’album Evasion en Juillet.

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Ellie Bloom : “Tu planes”

Originaire d’Anvers, Belgique et partiellement élevée à Montréal au Canada, Ellie Bloom, à l’âge de 40 ans, s’engage sur le chemin de l’électro-pop française.
Elle puise son inspiration dans la richesse de ces deux mondes, qui l’ont élevée, séparée par un océan.
Cette dualité se reflète dans sa musique, créant une fusion habile entre des influences électroniques contemporaines et le charme intemporel du français.
Au milieu de productions sombres et magnétiques, surnage un message positif, des paroles poignantes peuplées de ses histoires personnelles et profondes.
« Tu planes » est le second single de l’EP « Entre 2 mondes » qui sortira à l’automne 2024.
Elle parle de casser les codes avec le conditionnement social et générationnel et appelle à se permettre d’être soi.

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Sylvie Paquette : “Si peu de chose”

L’auteure-compositrice-interprète Sylvie Paquette est présente depuis près de 30 ans sur la scène québécoise et a 7 albums à son actif.
Si elle semble plutôt discrète, ses disques comme ses spectacles ont toujours été hautement salués par la critique.
Son univers musical raffiné offre des résonances marquées par une grande sensibilité ; il s’inspire également de textes forts souvent empreints de poésie et qui côtoient assurément l’amour, le rêve, la solitude et la beauté.
Depuis quelque temps, elle revisite ses propres chansons dans son nouvel album « Jusqu’ici », ainsi, « Si peu de chose »est adaptée de son titre original extrait de album Tam-Tam sorti en 2007.

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Margot Cavalier : “Ma Confiance”

Margot Cavalier présente une pop délicate et un groove affirmé.
Avec sa voix douce et puissante Margot façonne un univers où les émotions s’entrelacent avec une touche de dérision.
À la fois tendre et déterminée, elle nous offre une escapade auditive où chaque note raconte une histoire.
La chanson « Ma Confiance » décrit le sentiment d’inconfort auquel on doit faire face quand on manque de confiance en soi.
Il y a dans les refrains de cette chanson une notion d’apesanteur qui illustre l’exploration de soi.
La confiance y est personnifiée afin de souligner la force et le réconfort de sa présence.
Entre quelques sonorités très subtilement empruntées à « Alaska » de Maggie Roggers et « Give it to me » de Timbaland, Margot défend une pop française à la fois épurée et riche.

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Mazy : “Envole-moi”

Auteure, compositrice, interprète, Mazy est une jeune artiste avec un univers inspiré à la fois de la chanson française traditionnelle à texte et d’univers électroniques oniriques et fantastiques.
« Envole-moi », c’est l’éternelle recherche du bonheur, le mal-être qui parfois nous hante.
On pourrait parler des heures et écrire des pages sur Mazy, mais sa voix est un élixir difficile à décrire, c’est quelque chose qui vous touche, ou pas…
Nous, ça nous a transporté, et c’est un véritable coup de coeur !

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Sydney Balsalobre : “Jeune et bon”

Né à Pontarlier en 1985, auteur-compositeur-interprète Sidney Balsalobre lance ce projet chanson française sous la forme d’un duo, nous faisant découvrir son univers à travers des histoires chantées sur des musiques parfois délicates, parfois brutes ou festives mais toujours profondes.
Il met sa voix au service de chansons autobiographiques émaillées de souvenirs d’enfance ou de thèmes plus actuels dans lesquels beaucoup se retrouvent.
C’est la liberté de style qu’offre la chanson française que Sidney Balsalobre privilégie en allant fureter du côté du swing, du blues ou du folk, s’inscrivant dans un registre acoustique quelque part entre Thomas Fersen et Jamait … et même le Renaud des débuts.
S’il manie différents styles musicaux, Sidney Balsalobre ne se perd pas pour autant grâce à une « signature » musicale très personnelle.
« Jeune et bon », c’est une une chanson légère et enjouée, teintée de souvenirs d’enfance qui nous enveloppent tels une brise légère.
L’accordéon nous transporte dans le temps, une invitation à se laisser porter par les sensations et les saveurs de notre enfance.
Dans cette petite bulle de bonheur, seules comptent les joies simples de la vie.

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Dandy Guts : ”Faux Semblants”

Dandy Gutsest un artiste underground dont l’univers poétique emprunte les codes de différents genres musicaux tels que rock, folk, pop, funk, ska, New Wave, Hip Hop, le tout agrémenté de textes incisifs.
Sa musique est un mélange de styles et de références.
Il se décrit lui-même comme un « perturbateur sonore et distillateur de vibrations positives ».
Sa façon de chanter est provocante, fière, cynique, sexy.
Il y a beaucoup de douceur, de fraîcheur et beaucoup de mélodies restent dans la tête.
Sa musique est vraie, très personnelle et sans concession, quant à sa voix, elle a son lyrisme, et le timbre plein, dur : quelque chose de tendu, d’explosif. Une force.
Sa quête permanente d’esthétisme n’est jamais éloignée de celle du sens et de la vie et les textes de ses chansons sont enracinés dans un quotidien qui reste néanmoins plus poétique que journalistique.
Le titre « Faux Semblants » nous a bien amusé…

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Lelek : “Elle danse”

Lelek c’est, des chansons rock, teintées de folk, de blues et de pop, interprétées en français.
Ses influences musicales sont anglo-saxonnes, Neil Young ou The Rolling Stones, ses textes se rapproche parfois de Jean-Louis Aubert ou Hubert-Félix Thiéfaine.
Actif sur la scène musicale depuis 1994, d’abord avec le groupe Déformation, puis Les violettes noires depuis 1998.
Le groupe suisse Les Violettes Noires, c’est un trio déterminé au service du rock français !
Une guitare aux riffs puissants ; une section basse/batterie entraînante ; des textes critiques à l’égard de la société actuelle et de ses dérives : vous voilà projetés dans le jardin des Violettes Noires.
Venus d’horizons musicaux différents, les trois musiciens (Lelek: voix-guitare, Dani: basse, Pascal: batterie) ne renient pas leurs influences de groupes tels que Noir Désir ou Téléphone.
Ne vous y méprenez pas, si vous cherchez la dernière tendance musicale, passez votre chemin.
C’est loin des diktats des modes actuelles que le groupe évolue.
« Elle danse » est inspirée par la mésaventure arrivé à l’ex-première ministre Finlandaise Sana Marin en août 2022, à cause d’une danse filmé dans une soirée privée…

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Lozange : “Chez-moi”

Auteur, compositeur, artisan plutôt qu’artiste, navigant dans des univers variés, le suisse Lozange se balade dans les méandres de ses mots.
Tantôt écorché, tantôt lumière, il n’a que pour unique espoir de vous faire sentir, ressentir plus fort.
Ses mots, inspirés des poètes d’antan et d’aujourd’hui vous feront voyager, réfléchir, pleurer, et espérer.
Sous les riffs d’une guitare aiguisé, il fera alors vibrer sa voix claire, tantôt rauque.
« Chez-moi » est une chanson qui mélange différents univers (pop, influences gipsy et chanson française), et qui ne laissera pas indifférent.

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Pierre Decroo : « Détours”

Après une carrière de coache de tennis au plus haut niveau, c’est à 53 ans que Pierre Decroo reconstruit son univers autour de la musique.
C’est désormais installé à Brest qu’il écrit son premier EP avec des musiciens du cru.
Il écrit, compose, écrit encore, jette, et recommence. Avec, toujours, le souci de l’élégance.
Il pose aujourd’hui son regard incisif, empreint d’humour et d’humanité, au travers de chansons chargées d’émotions, parfois bouleversantes, qui nous transpercent.
« Détours » est le premier titre des 5 que compte cet EP, qui porte le même nom.

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Sébastien Dhavernas : “T’es ma lumière”

Sébastien Dhavernas est surtout connu comme acteur de théâtre des années 70s, mais c’est totalement investi au service de l’industrie du spectacle au Québec tout au long de sa carrière.
« T’es ma lumière » est le dernier single qu’il nous offre avant la sortie de son premier album, « Vénus en Verseau », attendu incessamment sous peu.
Cette chanson, c’est l’histoire d’une passion aussi intense qu’éphémère, du genre qui bouleverse une vie et qui fait tout remettre en question.
On ressent une inspiration classique et une voix soyeuse qui colle parfaitement au piano.
On a hâte d’en entendre davantage…

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Edel : “Laissez parler”

Nymphe des sommets, Edel raconte le monde vu d’en haut.
Elle change les ombres en écho, les pleurs en tempo, la colère en mots qu’elle chante et incarne avec corps, à travers une pop française électro-cosmique aux mélodies entêtantes.
Brillante, gracieuse et féline, Edel conjure la mélancolie et le chaos ambiant dans un univers plein d’espoir et de paradoxes dansants, parée d’une multitude de sons, de voix, d’explorations qui obsèdent et envoûtent.
« Laissez parler » est une réflexion poétique sur les conséquences du matraquage médiatique, un hymne à l’indépendance d’esprit, une invitation à mettre à distance la crédulité à ce système sclérosé qui engendre l’anxiété, la paranoïa et utilise la violence comme fond de commerce.
Avec des instruments empruntés à la musique hindoustani, un sound-design à l’ambiance dystopique, un texte rythmique et tranchant, il crée une parenthèse, un halo chimérique confronté à une réalité métallique.
C’est le 2ème single d’un EP à paraître à l’automne 2024, on a hâte…

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