Le duo germanoricain Volk a sorti le 9 mars 2023 une nouvelle version de « I Fed Animals ».
Volk est le duo indie-rock de Nashville Eleot Reich (batterie, chant) et Christopher Lowe (guitare, chant), qui se sont rencontrés à Berlin en 2013 dans un bordel transformé en bar appelé Madame Claude…
A l’origine, « I Fed Animals » est sorti sur leur album « Cashville » de 2021, mais ici, c’est la version remasterisée par Pedigo pour faire ressortir un son plus gros et plus plein.
La batterie emblématique plonge dans le chaos primitif alors que les paroles charnelles de vengeance lubrique de Reich sont complétées par les coups de guitare lo-fi et bruts de ptérodactyle de Lowe.
Le noyau viscéral et animal de cette chanson vous invite à arracher les vêtements de votre amant !
« J’ai écrit ceci après avoir traversé l’une de mes premières ruptures », déclare Reich.
« J’étais en colère et je voulais juste me venger. J’étais là-bas en train de faire mon truc, et je voulais que ça lui revienne. J’ai pensé à la phrase ‘I Fed Animals’ et j’ai adoré la métaphore. J’aime l’histoire du blues et l’utilisation de ces types de métaphores sexuelles. »
« Ces jours-ci, j’en ai fini avec le truc cool de la guitare virtuose », déclare Lowe.
« Je veux juste apporter ce Tom Morello, un son nébuleux, où peut-être que vous ne pouvez même pas dire que c’est une guitare. Pour ‘I Fed Animals’, c’est comme si l’identité de ma Gretsch était poussée à travers des pédales de whammy et d’octave. Je ressens de quelles manières étranges mon pied peut bouger, des endroits étranges où je peux tenir le médiator sur les cordes pour faire les bruits les plus discordants possibles. »
Leur vidéo magistralement conçue pour « I Fed Animals » est un spectacle cyberpunk de combats de rue stylisés et de performances musicales, tourné en partie sur place à Tokyo.
La vidéo est un régal pour les yeux alors que le groupe joue contre la géométrie des néons et les bancs d’écrans néo-futuristes tandis qu’une cyber-fille et un démon de la rue s’affrontent dans des combats magnifiquement chorégraphiés à travers la pluie et les rues de la ville. Chaque cadre méticuleusement conçu est une œuvre d’art à part entière.
Bienvenu dans un univers à la Tarantino, ça dérange, ça déménage, c’est super bien fait, on adoooore !
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